Rojava : Une Utopie au Coeur du Chaos Syrien
Projection documentaire - discussion - casse croûte. Amicale laïque du crêt de Roch à 18h dimanche 19 janvier. Coorganisé par les Soirées Décoloniales et Sainté Queer Internationaliste
Projection documentaire - discussion - casse croûte. Amicale laïque du crêt de Roch à 18h dimanche 19 janvier. Coorganisé par les Soirées Décoloniales et Sainté Queer Internationaliste
La cantine sera en solidarité à 10 personnes incarcérées à Nador (Maroc), accusées à tort de trafic d'êtres humains.
Les personnes en mouvement sont souvent arrêtées et emprisonnées, accusées de conduire les bateaux qui les conduisent vers l'Europe.
Elles sont accusés d'être des « passeurs », souvent sans avoir accès a une assistance légale, à leurs droits de base, ou toute forme de soutien.
Au Maroc, la loi n° 27-14 relative à la lutte contre la traite des êtres humains a été adoptée en octobre 2018. Depuis la promulgation de cette loi, plusieurs migrants ont été arrêtés et accusés à tort d'être des trafiquants d'êtres humains, des capitaines de bateaux et aide-capitaine .
La seule faute qu'ont commis ces personnes c'est de vouloir exercer leur droit à la liberté de circulation en franchissant la frontière vers l'europe.
La criminalisation des personnes migrantes est particulièrement marquée à Nador et ses environs, où les autorités peuvent arrêter des groupes de personnes et accuser certaines d'entre elles d'être des trafiquants.
En 2018, la durée de détention pour ces accusations est passée de quelques mois à des peines allant jusqu'à 10 ans de prison.
Le changement des lois s'est fait sous la pression de l'union européenne.
Des activistes migrants basés à Nador ont fait appel à des avocats et des organisations de défense des droits de l'homme pour aider ces personnes accusées à tort.
Actuellement, ils sont au nombre de 12.
80% d'entre eux ont donné de fausses informations sur leurs noms, ce qui complique encore davantage la possibilité pour leurs familles de leur rendre visite ou de les soutenir. Un des détenus a déjà pu être libéré grâce à l'intervention de Maître Mbark, et nous espérons obtenir un soutien similaire pour les autres.
Dans l'attente de pouvoir financer des procédures judiciaires, des camarades se mobilisent pour rendre visite aux détenus et leur apporter du soutien et de l'argent pour cantiner.
Le système des visas et de la guerre qui s'effectue aux frontières, notamment de l'europe nous rappel que la liberté de circulation est un privilège dont tout le monde ne bénéficie pas.
Cette cantine pour cantiner du 19 janvier, sera en solidarité à 10 personnes incarcérées à Nador, accusées à tort de trafic d'être humain.
Si vous souhaitez aussi contribuer aux frais de procédures pour les libérer vous pouvez venir nous voir pendant la cantine.
Et pour aller + loin sur la criminalisation des personnes en mouvement, vous pouvez aussi consulter la page internet du réseau « Captain support ». }
Le repas est vegan et prix libre, à la Tablée au 15 rue Robert à Sainté.
Menu éthiopien : salade de pommes de terre / ragoût de betterave / sauce de lentilles corail / sauce aux épinards / sauce aux pois chiches / chou sauté / fèves / crêpes mille trous ET en dessert beignets djiboutiens
En prison, tout coûte cher.
La gamelle est souvent mauvaise, et doit être remplacée ou complétée par les cantines, produits surtaxés par rapport aux prix extérieurs. La télévision, le frigo, sont payants. Les appels téléphoniques sont hors de prix.
Il faut aussi souvent payer les avocats, les amendes, les parties civiles...
Tout ceci pèse très souvent sur les proches, car le travail en prison n'est pas accessible à tout le monde, et les détenu.es sont payé.es des miettes, pour le plus grand plaisir des entreprises qui les exploitent.
Il faut en plus ajouter le prix des déplacements au parloirs, et parfois de l'hébergement pour les personnes qui viennent de loin.
Pour toutes ces raisons, nous proposons une fois par mois une cantine en soutien, pour alléger la charge financière qui pèse sur des proches de détenu.es.
Les événements historiques se succèdent et cela nous terrifie.
Mayotte, Kanaky, violences policières, Gaza, Valencia, violences de genre, licenciements en cascade, Mercosur, déni de démocratie, retour de Trump au pouvoir, etc.
Comment réagir ? Comment résister et lutter ? Nous avons une proposition : nous mobiliser dans les rues de toute l'Europe, en rassemblant des luttes qui, jusqu'à présent, ont été séparées les unes des autres.
Retrouvons nous ce samedi 18 janvier à 14h devant la gare du clapier.
Le retour du fascisme nous met tou.te.s sur le sentier de la guerre civile, nationale, régionale et peut-être mondiale. Ce retour est alimenté par l'absence de réponses des gouvernements aux crises de notre temps - sociale, politique, économique, climatique. Les nouveaux partis d'extrême droite refusent de s'attaquer aux causes réelles de ces crises et les remplacent par les vieilles haines de nos sociétés : la haine contre les personnes de couleur, de langue, d'orientation sexuelle et de religion différentes. Ils disent de haïr quelqu'un d'autre, de détourner le regard de la réalité et n'offrent qu'un retour au passé. Ils nous poussent à la guerre contre nos voisins, contre notre planète et finalement contre nous-mêmes.
Les guerres tuent des milliers de personnes chaque jour dans le monde. Qu'il s'agisse du génocide en Palestine, de l'invasion de l'Ukraine, des conflits au Congo et au Sud-Soudan, tous répondent à l'avidité des élites pour l'accès aux ressources : terre, eau, minéraux, combustibles fossiles ou autres. Tous ces conflits engendrent d'horribles souffrances humaines et des traumatismes sociaux. Tous alimentent et sont alimentés par la montée du fascisme. Tous aggravent les crises climatiques et environnementales. Ces guerres sont le rejet de toute forme de justice, elles recherchent un retour au passé, partagé par l'extrême droite, un passé de colonies et d'empires, effaçant tout ce que nous aurions pu avancer au cours des dernières décennies.
La crise climatique crée une nouvelle planète. Elle la rend plus chaude, plus humide et plus sèche, plus dangereuse et de plus en plus difficile à vivre. Nous n'en sommes qu'au début, et chaque fois que la température augmente, de nouveaux territoires deviennent inhabitables. Les cultures dont nous dépendons sont en danger. L'eau dont nous avons besoin pour boire et nous rafraîchir s'épuise. Les gouvernements et les entreprises réagissent à cette situation en augmentant les prix, ce qui leur permet de réaliser des bénéfices records et d'aggraver le coût de la vie. Pour eux, c'est l'occasion de gagner plus d'argent en profitant de la crise. Pourtant, les émissions qui en sont la cause ne cessent d'augmenter, et elles n'ont jamais été aussi élevées. Il n'y a pas de transition, pas d'économie verte, seulement plus d'argent gagné par les entreprises qui ont créé cette crise.
Il est inutile de fermer les yeux. C'est le monde dans lequel nous vivons et le moment de l'histoire où nous sommes en vie. On ne peut pas arrêter le fascisme sans arrêter la guerre. On ne peut pas arrêter le fascisme sans arrêter le chaos climatique en démantelant l'industrie fossile. Le chaos climatique ne peut être arrêté dans un contexte de fascisme et de guerres. On ne peut pas arrêter les guerres sans arrêter la montée du fascisme et du chaos climatique, qui crée les conditions pour de nouveaux conflits chaque jour. Ces dernières années, nous avons assisté à des manifestations, grandes et petites, radicales et discrètes, sur toutes ces questions. Elles étaient déconnectées les unes des autres, comme si les événements qui se produisaient n'avaient rien à voir les uns avec les autres. Il s'agit de différentes facettes de la même crise.
Nous devons regarder l'avenir avec les yeux ouverts. Les peuples du monde sont au bord de l'effondrement et les élites ne pensent qu'à la manière de faire du profit, de réprimer les gens ordinaires et de déclencher de nouvelles guerres pour étendre leur pouvoir déjà énorme. Elles nous poussent à bout. Nous devons les repousser. Ensemble. Ne restez pas seuls.
C'est le sens de l'appel « The surge » qui verra l'organisation de manifestations dans une dizaine de villes d'Europe le 18 & 19 janvier prochain. Nous pensons qu'il est nécessaire de répondre à cet appel. Le bilan humain à Mayotte nous prouve le prix à payer si nous ne faisons rien. La répression du mouvement pour la Palestine, ou des luttes contre les mégabassines, des Gilets Jaunes, ou contre la réforme des retraites nous prouvent que la classe des plus riches n'est plus disposée à faire le moindre compromis. Il faut donc l'écarter du pouvoir. C'est la condition préalable à toute politique pour améliorer réellement les vies du plus grand nombre.
Pour se faire, il faut coordonner nos luttes au sein de nos pays, mais surtout coordonner les luttes entre les pays. Car si la classe possédante sait briser nos mobilisations dans un seul pays, elle ne sait pas encore comment faire si tous les ports d'Europe, toutes les raffineries, et tous les entrepôts Amazon sont bloqués.
Voilà pourquoi nous vous invitons à nous rejoindre afin d'enclencher l'émergence d'une mobilisation et d'une coordination de toutes les luttes au niveau européen.
Samedi 18 janvier, retrouvons-nous à 14h devant la gare du Clapier pour lancer la première d'une longue série de clameurs à plusieurs voix contre le fascisme, le chaos climatique et la guerre ! Les yeux ouverts ! Avançons ensemble !
Venez nombreuXes faire entendre et confronter vos idées et montrer que nos voix comptent !
Les 1er et 2 février aura lieu à Sainté un week-end de solidarité avec la Palestine.
Projection, rencontres, repas, initiation au Dabké, etc. Parce que la résistance c'est aussi de montrer le beau et la vie !
REPAS DE FIN D'ANNÉE - À LA TABLÉE
Repas de soutien à la cause palestinienne.
Samedi 28 décembre 2024, à partir de 19h30 !
Adresse : 15 Rue Robert, 42000 Saint-Étienne
Nous vous proposons de venir passer un moment chaleureux avec nous avant la nouvelle année ! Dans un esprit de solidarité, venez découvrir un menu préparé par les militant.e.s d'Urgence Palestine !
Pensez à réserver votre place en nous contactant par mail !
urgencepalestinesaintetienne@gmail.com
Les bénéfices seront reversés au Projet Résilience Gaza , Le mouvement de jeunesse des comités populaires à Deir al Balah, partenaire d'Urgence Palestine organise la résilience face au génocide. Ce mouvement prépare des repas complets pour les réfugié·es des camps.
Avec 50€ donnés à leur cagnotte, c'est 20 familles qui sont nourries pour une journée.
Le menu proposé sera vegan, halal (sans alcool) et à prix libre !