L’équipe de France continue son sans-faute dans ce Mondial. Après une victoire écrasante contre la Hongrie lors du tour principal, les Bleus se rapprochent des quarts de finale, portés par un collectif soudé et une défense de fer.
« On est des chiens, on a la dalle, » lâche Thibaud Briet, résumant en une phrase l’intensité qui anime les Bleus. « On court, on se bat sur chaque ballon. Même quand on mène de dix buts, on continue d’appuyer pour enterrer l’adversaire. » Face à la Hongrie, cette mentalité s’est illustrée dès les premières minutes : une défense agressive, des interceptions décisives et une attaque efficace. « Le début de match a été déterminant. On a marqué dans beaucoup de secteurs, avec un ballon qui vivait bien, » analyse Guillaume Gille, satisfait de la prestation de son équipe.
La Hongrie a tenté de s’appuyer sur un jeu à 7 contre 6 pour déstabiliser la défense française. Mais les Bleus, bien préparés, ont su répondre à cette stratégie. « C’est une configuration qu’on travaille beaucoup à l’entraînement. Ce soir, on a bien répondu en fermant les espaces et en récupérant des ballons, » explique Rémi Desbonnet, le gardien tricolore, auteur d’un gros match. Malgré une gêne à la cheville, il a su tenir son rang grâce au soutien du staff médical : « Ils sont à fond derrière nous, je tiens à les remercier. Jouer sans douleur en handball, ça n’existe pas, mais je suis prêt à tout pour l’équipe. »
« On est là pour être champions du monde. Gagner chaque rencontre, c’est tout ce qui compte », Rémi Desbonnet
Malgré une deuxième mi-temps moins étincelante, les Français ont su conserver leur avance. « Oui, on a eu des temps faibles après la pause, mais cela s’explique par un adversaire vexé qui a mis plus d’énergie, » nuance Guillaume Gille. Thibaud Briet, de son côté, se réjouit de cette gestion maîtrisée : « On a livré une grosse prestation collective. Que ce soit en attaque ou en défense, on a montré qu’on était là. »
Alors que la qualification en quart de finale se dessine, l’équipe de France refuse de se relâcher. « Peu importe l’adversaire, on joue chaque match à fond. Il n’y a pas de place pour le relâchement, » insiste Briet. Rémi Desbonnet conclut : « On est là pour être champions du monde. Gagner chaque rencontre, c’est tout ce qui compte. »
Les supporters français, présent sur place, ont été salués par les joueurs : « C’est cool d’avoir du soutien. On espère qu’ils seront encore plus nombreux pour la suite, » confie Desbonnet.
Prochain rendez-vous : les Pays-Bas et leur maître à jouer bien connu des Français, Luc Steins.
À Varaždin, les Pays-Bas ont battu le Qatar 38-37 grâce à un but au buzzer de Niels Versteijnen. À Herning, l’Italie a dominé la République Tchèque 25-18 avec un Domenico Ebner en état de grâce.
Dans un match haletant à Varaždin, les Pays-Bas ont arraché une victoire 38-37 contre le Qatar grâce à un but de NielsVersteijnen dans les dernières secondes.
Le Qatar, porté par FrankisMarzo (11 buts), a dominé la première mi-temps et mené 19-17 à la pause. Mais en seconde période, les Néerlandais, emmenés par LucSteins, MVP et DaniBaijens (9 buts), ont renversé la situation grâce à un rythme qui les caractérise.
Malgré une égalisation qatarie à 37-37 à 18 secondes de la fin, NielsVersteijnen a scellé la victoire néerlandaise d’un tir spectaculaire. Les Pays-Bas, désormais à quatre points, affronteront la France jeudi, pendant que le Qatar essaiera de faire mieux face à la MacédoineduNord.
— International Handball Federation (@ihfhandball) January 21, 2025
L’Italie ne finit pas de surprendre ! Elle s’est lancée dans le tour principal en battant la RépubliqueTchèque 25-18. Portés par un DomenicoEbner impérial (14 arrêts, 44 % d’efficacité), les Italiens ont creusé l’écart dès la première période grâce à leur défense agressive et à un 5-0 infligés rapidement aux Tchèques (4-11) .
Malgré un réveil tardif, les Tchèques, en difficulté offensive, n’ont jamais réussi à renverser le match. Avec cette victoire, l’Italie reste en course pour les quarts et affrontera l’Allemagne jeudi. La RépubliqueTchèque, elle, défiera la Tunisie.
Dans un grand soir, l’équipe de France a largement battu la Hongrie. Les Bleus ont capitalisé sur une grosse performance défensive et un début de match canon (30-37).
Coup d’envoi pour la France du tour principal, première échéance : la Hongrie. Les hommes de Chema Rodriguez vont évoluer ici, à Varaždin, presque à domicile. Et comme depuis le début du Mondial, l’équipe type reste inchangée : seuls Mathieu Grébille et Dylan Nahi alternent sur l’aile gauche. On retrouve : Rémi Desbonnet, Mathieu Grébille, Thibaud Briet, Ludovic Fabregas, Karl Konan/Dika Mem, Nedim Remili et Benoît Kounkoud.
Des Bleus combatifs font la différence
Alors que l’équipe de France s’était préparée à jouer dans une salle enflammée, il n’en est finalement rien. Dès le début, Thibaud Briet et Dika Mem se lancent parfaitement dans la rencontre (1-2, 2’). Ludovic Fabregas, toujours combatif, se jette sur une balle qu’il offre et à Nedim Remili. Il a tout le loisir de marquer dans le but hongrois laissé vide. Chema Rodriguez utilise très tôt le jeu à 7 contre 6, une stratégie bien contrée par les Français pour le moment (2-5, 6’). Le score de 8-3 en moins de 10 minutes pousse Chema Rodriguez à prendre son premier temps mort (8-3, 8’).
Nedim Remili est partout : à la finition, à la récupération et surtout à la passe (5-11, 12’). Seul point noir des 20 premières minutes : l’inefficacité sur l’aile gauche avec un 0/3 (11-16, 20’). En défense, Karl Konan réalise – encore – une performance exceptionnelle en première mi-temps. Les Bleus rentrent aux vestiaires après avoir fait une grosse partie du job en étouffant leurs adversaires (15-23, 30’).
Les Bleus maintiennent leur avance
La deuxième mi-temps débute largement en faveur de la France. Thibaud Briet, coup sur coup, provoque deux exclusions temporaires de deux minutes. La France, avec le pivot placé à l’extérieur, entre le 1 et le 2 à gauche, fait très mal aux Hongrois (17-27, 45’). La barre des 10 buts est déjà franchie ! Le jeu à 7 contre 6, dans ce match, se retourne complètement contre la Hongrie, et AymericMinne et les siens enchaînent les buts dans des cages vides (20-30, 40’).
Un autre homme est dans un bon soir : Rémi Desbonnet. Alors que la France traverse son premier temps faible de la rencontre, Guillaume Gille en profite pour poser un temps mort et effectuer ses rotations (25-31, 45’). Si les Bleus sont toujours largement devant, ils joue sur un faux rythme qui favorise les Hongrois (25-33, 50’).
Grâce à ce quatrième succès dans le Mondial, les Bleus restent invaincus et se mettent à l’abri d’une mauvaise surprise pour la suite (30-37, score final).
Entraineur : Guillaume Gille
Gardiens : Bolzinger, Desbonnet (dont 1/3 pén)
Minne (4/5), Rémili (5/8 dont 1/1 pén), Bos (1/1), Prandi (2/5), M. Richardson (5/6 dont 1/1 pén), Mem (6/9), Tournat (3/4), Grébille (2/4), L. Karabatic (1/1), Fabregas (1/2), Kounkoud (3/4), Nahi (0/2), Konan, Briet (3/7), Desbonnet (1/1)
Exclusions temporaires : Prandi (51’)
Hongrie :
Entraineur : Chema Rodriguez
Gardiens : Mikler (3 arrêts / 14 tirs dont 0/1 pén), Palasics (10 arrêts / 31 tirs dont 0/1 pén)
Sipos (1/1), Boka (2/2), Ligetvari, B. Krakocszki (1/1), Fazekas (0/1), Rodriguez Alvarez (1/1), Banhidi (4/4), Szita (2/8), Bodo (2/8), Ilic (4/5), Rosta (3/6), Lekai (5/9 dont 1/1 pén), Onodi-Janoskuti (4/5), Imre (1/2 dont 1/2 pén)
Romain LAGARDE. (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport) – Photo by Icon Sport
Pour ce premier match du tour principal contre les premiers du groupe D, la France affronte la Hongrie. Et comme à Poreč, depuis le retour d’Elohim Prandi, Romain Lagarde sera en tribune.
Arrivé dimanche à Varazdin en remplacement de Samir Bellahcene, blessé, Valentin Kieffer ne connaîtra pas sa première sélection ce soir. Guillaume Gille a choisi de le laisser en dehors de la feuille de match, privilégiant le duo 100 % montpelliérain, Rémi Desbonnet et Charles Bolzinger.
A l’instar des championnes olympiques et championnes d’Europe en titre qui ont porté en décembre dernier un maillot arc-en-ciel pour soutenir la cause d’un handball pour tous, quelque soit son genre, leurs homologues masculins vont également débuter ce soir le Mondial avec un maillot similaire. En effet, la fédération norvégienne et ses deux sélections sont très impliquées dans la défense des genres et la lutte contre toute forme de discrimination.
C’est un beau symbole pour débuter le championnat du monde, la Norvège étant un des pays hôtes de la compétition avec le Danemark et la Croatie, avec un premier match face au Brésil avec déjà les yeux rivés sur une qualification au tour principal pour la bande à Sander Sagosen.
Le demi-centre portugais Miguel Martins ne participera pas au Mondial qui a débuté hier. Le joueur d’Aalborg a été contrôlé positif à un test anti-dopage.
C’est une nouvelle qui étonne le monde du handball. Miguel Martins, le demi-centre portugais, ne peut pas participer à l’entrée en lice de son équipe ce soir face aux États-Unis. Il a déclaré sur son compte Instagram. » Hier, j’ai été informé qu’un échantillon que j’avais fourni dans le cadre d’un test antidopage contenait une substance suspendue. J’ai été profondément choqué par cette information et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour prouver que j’ai toujours agi, et continuerai d’agir, en accord avec les valeurs du sport. «
Le club d’Aalborg ne cache pas non plus son « grand choc ». Le club comme le joueur attendent la clarification de ce test avant de prendre la parole à nouveau. Et potentiellement de prendre des mesures. En attendant, le Portugal a appelé Miguel Oliveira, le jeune arrière de Porto, pour remplacer Martins.
Karim et RaoufGasmi, seule paire d’arbitres française présente au Mondial, entament leur aventure avec la rencontre entre la Norvège et le Brésil. Ce match, disputé à la Unity Arena d’Oslo, est historique pour la Norvège, qui accueille pour la première fois une compétition de cette envergure sur son sol.
Les Scandinaves, finalistes en 2017 et 2019, visent haut après des quarts de finale décevants lors des deux dernières éditions. Jouer à domicile galvanise l’équipe, comme l’exprime leur star SanderSagosen : “Jouer ici, chez nous, dans un Mondial, c’est grand, c’est fantastique !” Avec un public acquis à leur cause, l’objectif est clair : ne laisser aucune chance à leurs adversaires.
Face à eux, le Brésil cherchera à créer la surprise, malgré l’incertitude concernant la forme de leur arrière gauche BryanMontedaSilva, blessé récemment. Les Sud-Américains, habitués aux défis, avaient tenu tête à l’Espagne en 2021 lors de leur premier match du tournoi.
Deuxième jour du tour préliminaire du Mondial 2025, aujourd’hui, 8 matchs sont à jouer dans 3 pays différents et 4 villes distinctes. Parmi ces rencontres, la Croatie et la Norvège débutent leur tournoi devant leurs supporters.
La Norvège, co-organisatrice du tournoi, entame son tournoi à domicile contre le Brésil. Ce match, disputé à la Unity Arena d’Oslo, est chargé d’émotion pour une équipe qui rêve de décrocher son premier titre mondial après deux finales perdues en 2017 et 2019. Le Brésil, champion sud-américain, pourrait, cependant, venir jouer les trouble-fêtes dès l’entame de la compétition. La rencontre sera officiée par… une paire française, Karim et RaoufGasmi.
De son côté, la Croatie, autre pays hôte, fera son entrée en lice à Zagreb face à Bahreïn. Avec le soutien de milliers de supporters dans l’Arena Zagreb, les Croates espèrent débuter leur compétition de la meilleure manière. Historiquement solide dans les grandes compétitions, la Croatie a à cœur de revenir sur le devant de la scène après des résultats décevants, à l’instar du dernier tournoi olympique, l’été dernier.
Groupe A, Herning (Danemark) : 18h – République tchèque/Suisse ; 20h30 – Allemagne/Pologne.
Groupe D, Varaždin (Croatie) : 18h- Pays-Bas/Guinée ; 20h30 – Hongrie/Macédoine du Nord
Groupe E, Oslo (Norvège) : 18h – Portugal/Usa ; 20h30 – Norvège/Brésil.
Groupe H, Zagreb (Croatie) : 18h – Égypte/Argentine ; 20h30 – Croatie/Bahreïn.
A l’occasion de la première journée du championnat du monde, de nombreux buts ont déjà été marqués avec notamment des actions spectaculaires. Lors de la rencontre entre la Tunisie et l’Italie, remportée par l’Italie 32-25, le jeune ailier droit Leo Prantner, qui évolue en Bundesliga à Balingen, a réalisé un festival offensif (10/11) avec notamment un but spectaculaire marqué de dos en fin de contre attaque.
Ce jeune ailier, fils de l’ancien joueur professionnel, Jurgen Prantner, a été victime d’une grave blessure au genou il y a un an. Encore en pleine rééducation début décembre, il n’a reçu le feu vert du staff médical italien que la semaine dernière. Sa performance face à la Tunisie lui a permis d’être sacré MVP du match avec sa sélection qui faisait son grand retour dans un Mondial depuis 1997.
Après un premier succès maîtrisé face au Qatar (37-19), les Bleus, satisfaits de leur prestation, se veulent rassurant pour la suite de la compétition.
Retrouvez les réactions de RémiDesbonnet, GuillaumeGille et ThibaudBriet après cette première victoire face au Qatar.
Interrogé sur le déroulement de la rencontre, RémiDesbonnet s’est montré satisfait : “Oui, très content. C’est une super entrée en matière, on gagne sur un très beau score. Tout le monde a pu participer au match, rentrer dans sa compétition et être performant. On pouvait difficilement vouloir mieux pour un premier match.”
Comme à Strasbourg, les Bleus ont montré une grande rigueur défensive, combinée à une capacité à relancer rapidement. Une stratégie parfaitement exécutée selon le gardien tricolore : “En tout cas, on veut que ce soit une de nos forces : capable de défendre très fort et de se projeter vers l’avant. On l’a très bien réussi ce soir.Ce n’était pas évident de se mettre dans le rythme avec une équipe qui essaie justement de ne pas lancer la rencontre dans un rythme fou. Ils savaient qu’on était très bons là-dedans. On a su très bien le faire.”
GuillaumeGille a insisté sur l’importance de bien débuter la compétition : “C’était important de bien rentrer dans cette compétition, de permettre à chacun de trouver des repères, de se libérer dans cette entame de mondial. Notre sérieux en défense a été la base de la construction de ce match et de cet écart qui nous a permis aussi de courir, d’être efficace sur le grand espace. C’est une belle entame.”
“C’est important qu’en tant que groupe qu’on laisse ce qu’il s’est passé aux Jeux Olympiques derrière nous et de se concentrer sur cette compétition le mondial. L’objectif est clair : devenir meilleur match après match, et ça commençait face au Qatar”, Thibaud Briet
En plus de la victoire, l’un des objectifs de ce premier match était de permettre à tous les joueurs de s’exprimer : “Le but, était de gagner. Et si, en plus, on pouvait permettre à chacun de rentrer dans sa compétition, d’avoir un peu de temps de jeu, de prendre ses marques dans cette salle, c’était tout bénéf’. Aujourd’hui, je crois qu’on a rempli le contrat. Ce n’est qu’un premier pas, mais un bon premier pas. »
Malgré la satisfaction générale, GuillaumeGille a relevé quelques points d’amélioration, notamment une baisse de régime au cours de la seconde période : “Oui, on a raté. Pas seulement sur les ailes, mais aussi à beaucoup d’endroits sur le terrain, dans un laps de temps assez court. Ces échecs consécutifs ont permis au gardien adverse de monter en confiance et nous ont plongés dans un temps faible. Mais cela fait partie des histoires des matchs.”
Concernant ElohimPrandi non-inscrit sur la feuille de match aujourd’hui, le sélectionneur s’est voulu rassurant : « Il avance. Il s’entraîne normalement avec nous, mais il manque encore de repères collectifs pour qu’on puisse avancer. Chaque jour qui passe lui permet de se rapprocher un peu plus du retour sur le terrain.”
Thibaud BRIET. (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport) – Photo by Icon Sport
Entrée en matière réussie pour les hommes de Guillaume Gille avec une grosse performance défensive, emmené par un Rémi Desbonnet MVP et un Thibaud Briet chirurgical, victoire 37-19.
Pour pallier l’absence d’Elohim Prandi, c’est ThibaudBriet qui débute au poste d’arrière gauche, tandis que MelvynRichardson prend place de l’autre côté. La rencontre démarre sur les chapeaux de roues avec un premier arrêt de RémiDesbonnet, suivi – comme souvent – d’une contre-attaque conclue par Benoît Kounkoud. Si le sélectionneur qatari, VujovicVeselin, a annoncé que ce n’était pas le match le plus important, son équipe, emmenée par Rafael Capote, déjà présent il y a 10 ans, répond présente en ce début de match (2-1, 7’). Le défenseur KarlKonan, déjà auteur de deux contres, se mue en buteur après avoir récupéré la balle, offrant le premier break de la rencontre (5-2, 9’).
Si le Qatar semble déjà décroché au score, son gardien, AnakinSulijakovic, est bien dans son match (8-4, 15’). La défense et le jeu rapide des Bleus poussent les Qataris à la faute. À dix minutes de la mi-temps, les Français comptent déjà six buts d’avance (12-6, 20’). Malgré quelques échecs au tir, les Bleus, livrent une première mi-temps intéressante et se mettent dans les meilleures dispositions pour la seconde période, à noter les belles performances de Thibaud Briet (7/9), Karl Konan et Rémi Desbonnets (18-10, 30’).
Les Bleus déroulent
Sur la même dynamique que lors du premier acte, les Bleus enchaînent avec des pièges défensifs et un jeu rapide très bien géré (21-12, 36’). La barre des 10 buts d’écart est désormais franchie, permettant d’aborder la fin de la rencontre avec sérénité. Avec la rentrée de l’ex-capitaine Luka Karabatic pour les phases défensives, tous les joueurs de champ ont participé à cette rencontre (23-13, 41’).
À l’aube du dernier quart d’heure, les Bleus dominent largement, à l’image de LukaKarabatic qui s’impose dans la défense qatarie (28-17, 47’). La sélection tricolore déroule en fin de match, n’ayant encaissé que 18 buts à cinq minutes du terme (32-18, 54’). SamirBellahcene, entré en jeu à la 45’ minute, poursuit sur la bonne lancée de Rémi Desbonnet.
La France signe une belle entrée dans ce Mondial avec une performance sérieuse et maîtrisée (37-19, score final).
Guillaume Gille a dû faire des choix pour réduire son groupe de 18 joueurs à 16 – limite numérique sur une feuille de match – pour l’entrée en lice des tricolores dans le mondial face au Qatar. Le sélectionneur des Bleus a décidé de se passer d’ElohimPrandi, encore trop juste physiquement malgré son retour à la compétition vendredi dernier face au Portugal, lors du Tournoi de France.
L’autre joueur écarté pour ce match est CharlesBolzinger, une décision donnant un premier indice sur la hiérarchie des gardiens dans l’esprit de Guillaume Gille.
Le duo slovaque Andrej Budzák et Michal Záhradník. (source : slovakhandball.sk)
Ce soir, à Poreč, en Croatie, la France affronte le Qatar dans le cadre du Mondial2025. La rencontre sera arbitrée par Andrej Budzák et Michal Záhradník, un duo d’arbitres slovaques habitué aux compétitions internationales de jeunes. Ils sont la première paire slovaque à officier lors d’un Mondial masculin depuis plus de dix ans.
Juliens Bos, Elohim Prandi, Dika Mem et Nicolas Tournat avant la rencontre face au Qatar. (Icon Sport)
À quelques heures de leur entrée dans le Mondial 2025, l’équipe de France s’apprête à affronter le Qatar à Poreč, en Croatie. Après leur élimination en quarts de finale des Jeux olympiques de Paris, les hommes de Guillaume Gille arrivent avec une soif de revanche et l’ambition de conquérir une septième étoile.
Avec six titres mondiaux au compteur, dont le dernier remporté en 2017, la France reste la nation la plus titrée de l’histoire du handball masculin. Depuis 2015, les Bleus se sont systématiquement hissés dans le dernier carré des Championnats du monde, décrochant trois médailles lors des quatre dernières éditions : l’or en 2017, le bronze en 2019 et l’argent en 2023.
Le remake de la finale 2015 contre le Qatar se déroule dans la Zatica Arena de Poreč, un lieu connu des joueurs français ; c’est dans cette salle que les Bleus avaient entamé l’Euro 2018 avec une victoire mémorable contre la Norvège (32-31). Parmi les joueurs présents lors de cette compétition, cinq figurent encore dans l’effectif actuel : DikaMem, NedimRemili, NicolasTournat, RomainLagarde et LukaKarabatic.
Ce match d’ouverture sera également l’occasion pour certains joueurs de franchir des caps symboliques. MelvynRichardson pourrait célébrer sa 100e sélection en bleu, tandis qu’ElohimPrandi devrait honorer sa 50e cape. AymericMinne, auteur de 98 buts en équipe de France, pourrait de son côté dépasser la barre des 100 réalisations.
Le rendez-vous est fixé à 18h, pour une rencontre qui donnera le ton de ce Mondial 2025. Les Bleus, portés par leur palmarès et leur ambition, espèrent briller dès leur entrée en lice.
Le Mondial 2025 commence aujourd’hui et comme à son habitude, HandNews vous propose de passer en revue les joueurs à suivre lors de cette compétition. Tous participants à leur première compétition internationale (ou presque), auront-ils la même réussite que Simon Pytlick ou Juri Knorr qui étaient les rookies de l’édition 2023 et qui sont désormais tous des joueurs majeurs de grosses cylindrées européennes ?
Groupe G
Cuba
Ronaldo Almeida (Arrière droit – US Ivry – 22 ans)
À 22 ans, Ronaldo Almeida, l’arrière droit cubain de l’US Ivry, commence à être un visage connu sur les parquets de la Liqui Moly StarLigue. Arrivé la saison dernière à Ivry en provenance du Sporting Portugal où il avait passé deux saisons à ronger son frein, la priorité étant de développer Martim Costa, il avait été la bonne pioche des Rouge et Noir en inscrivant 59 buts en 28 matchs au relai de Jesper Jorgensen. Avec l’arrivée à l’été 2024 de Wael Chatti à la place de Jesper Jorgensen, le temps de jeu du cubain s’est un peu réduit mais il reste un joueur au bras puissant et utile en défense. Avec la sélection cubaine, il sera le titulaire indiscutable sur le poste d’arrière droit et si Cuba veut faire mieux que sa 20ème place obtenue lors du dernier Mondial disputé en 2009, ça passera forcément par Ronaldo Almeida.
Ronaldo Almeida Duquezne (US Ivry HB)
Slovénie
Tadej Kljun (Arrière droit – Balatonfuredi – 23 ans)
À 23 ans, Tadej Kljun est un arrière droit slovène qui a commencé à faire parler de lui sous les couleurs de Celje en 2020. Auteur d’une bonne saison en Ligue des Champions à seulement 19 ans avec 2 buts par match, il décide de s’envoler pour le Portugal et le Benfica la saison suivante. Le départ était peut être un peu prématuré car il n’obtiendra pas le temps de jeu espéré sous les couleurs lisboètes, étant relégué à un rôle de remplaçant derrière l’ancien chambérien Demis Grigoras. Après deux saisons à Benfica, Tadej Kljun a rejoint à l’été dernier le club de Balatonfuredi en Hongrie où il s’épanouit malgré l’absence de compétition européenne.
Avec la Slovénie, il aura comme rôle de venir au relai de l’expérimenté Nejc Cehte (32 ans) et proposer un peu de variation sur une base arrière slovène assez triste ces dernières années en dehors du poste de demi centre.
Islande
Þorsteinn Leó Gunnarsson (Arrière gauche – FC Porto – 22 ans)
À 22 ans, le géant islandais Þorsteinn Leó Gunnarsson, du haut de ses 2,08 mètres, commence à faire sérieusement parler de lui sur les parquets européens. Arrivé à l’été 2024 au FC Porto, il s’est rapidement imposé comme l’un des meilleurs buteurs du championnat portugais, avec 85 buts en 15 matchs, se hissant ainsi au quatrième rang des meilleurs marqueurs de la ligue.
Son style de jeu ? Une puissance brute alliée à une précision redoutable. Lors du Championnat du monde U21 2023, il a littéralement dynamité la défense portugaise en inscrivant 11 buts sur 14 tirs.
Avec sa stature imposante et son tir redoutable, Þorsteinn Leó Gunnarsson est un joueur à suivre de très près sur ce Mondial, le sélectionneur Snorri Guðjónsson n’hésitera sans doute pas à profiter de son gabarit dans une équipe qui a toujours manqué de taille sur la base arrière depuis la retraite d’Olafur Stefansson.
On reste au Portugal, mais cette fois ci du côté du Sporting Portugal, avec l’ailier gauche Orri Freyr Þorkelsson. Arrivé au Sporting à l’été 2023 en provenance d’Elverum où il était en manque de temps de jeu derrière l’ailier norvégien Sindre Heldal, l’Islandais âgé de 25 ans s’est très vite adapté, inscrivant 54 buts en 12 matchs de Ligue Européenne. Et cette année il a passé la vitesse supérieure, tournant à 5 buts par match en Ligue des Champions, en étant la troisième option offensive juste derrière les frères Costa. Avec l’Islande, il devrait former un duo redoutable sur l’aile gauche avec l’expérimenté ailier de Veszprém Bjarki Már Elísson, obligeant leur adversaire à ne jamais relâcher l’attention.
Groupe H
Argentine
Martin Jung (Demi centre – US Ivry – 22 ans)
À 22 ans, Martin Jung est un demi-centre argentin qui commence à faire parler de lui sur les parquets européens. Après des débuts prometteurs au Colegio Ward en Argentine, il a rejoint Puente Genil en Liga Asobal où il tournait à 4 buts par match la saison dernière. Arrivé à l’US Ivry à l’été 2024, il a montré des choses prometteuses sur ses premiers mois en Starligue, rappellant un autre demi centre argentin passé par Ivry il y a une petite dizaine d’années…
Avec l’Argentine, il viendra complèter le poste de demi centre aux côtés de Pedro Martinez (Sporting) et Nicolas Bono (Istres) et même si il sera impossible de faire oublier Diego Simonet, Martin Jung sera un nom qui va compter pour le futur de l’Albiceleste.
Juan Gull (Arrière gauche – US Ivry – 22 ans)
En parlant de Diego Simonet, voilà le fils de l’autre légende du handball argentin, à savoir Eric Gull. Le grand arrière droit argentin était un joueur majeur du début des années 2000, passé entre autres par Sélestat, Valladolid, Barcelone et Ciudad Real. Son fils semble tenir beaucoup de son père, à commencer par sa taille avec un joli 2m06 sous la toise. Evoluant encore sous les couleurs de Pinheiros au Brésil jusqu’à il y a quelques jours, il s’est engagé avec le club sevillan de Triana (deuxième division espagnole) cette semaine, suivant les traces de son père qui s’était également fait connaître au Brésil avant de rejoindre l’Espagne.
Arrière gauche shooteur et déjà performant en sélection jeunes, Juan Guill ne devrait pas avoir un temps de jeu extraordinaire lors de ce Mondial mais il sera intéressant d’observer si il est réellement de la même trempe que son père.
Bahreïn
Mohammed Rabia (Arrière gauche – Al Ahli – 21 ans)
Excellent avec sa sélection juniors au mondial U21 2023, il aura tenu tête à la Suède, la Slovénie ou au Danemark là où son équipe coulait. Sous son impulsion, son équipe avait décroché la 13ème place sur 30, de loin le meilleur résultat de ces dernières années. Reste désormais à voir si il est capable d’avoir le même impact sur la plus grande scène internationale au sein d’une équipe du Bahrain qui reste sur une 16ème place lors du Mondial 2023, son meilleur classement à ce jour.
Croatie
Ivano Pavlovic (Demi centre – 21 ans – Zagreb)
À 21 ans, Ivano Pavlović est le nouveau maestro du handball croate qui commence à faire parler de lui sur les parquets européens. Formé au HRK Izviđač, il a rapidement gravi les échelons, devenant dès sa première saison le meilleur buteur de son équipe avec 216 réalisations et finissant meilleur buteur de son club en Ligue Européenne la saison dernière (dont notammement 11 buts inscrits en deux matchs contre Chambéry). Arrivé à Zagreb cet été et capable d’évoluer aussi bien en demi-centre qu’aux postes d’arrière gauche ou droit, offrant ainsi une flexibilité précieuse à ses entraîneurs, il étend doucement son influence dans le jeu du champion croate en apprenant du demi centre titulaire Ihar Bialiauski (qui est la nouvelle pépite du handball biélorusse).
Avec la Croatie, il sera en rotation derrière les fragiles Domagoj Duvnjak et Luka Cindric et devrait avoir l’occasion de se montrer à son avantage sur les matchs avec un faible enjeu.
Ivano PAVLOVIC HC ZAGREB – Crédit : Aurélie Notar
Egypte
Belal Ibrahim Massoud (Ailier gauche – 20 ans – Bergischer)
À 20 ans, Belal Ibrahim Massoud est le nouveau funambule du Bergischer HC. Fraîchement débarqué d’Al Ahly, le club phare du Caire, ce jeune ailier gauche égyptien a rapidement fait parler de lui en 2.Bundesliga allemande malgré une blessure à l’épaule qui a retardé son début de saison. Son style de jeu ? Une athléticité impressionnante qui lui permet de littéralement flotter dans les airs, offrant des angles de tir spectaculaires et déroutant les défenses adverses. Son entraîneur, Markus Pütz, ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur sa « formidable présence aérienne »
Avec l’Egypte, il devrait avoir un temps de jeu considérable, le titulaire du poste Omar El-Wakil (36 ans) ayant pris sa retraite internationale et son coéquipier sur le poste lors de ce Mondial jouant à Vojvodine en Serbie, il semble désigné pour tenir l’aile gauche des Pharaons.
Après deux victoires à Strasbourg durant le tournoi de France, le grand rendez-vous approche pour l’équipe de France. À partir de demain, les Bleus débuteront leur parcours au championnat du monde, contre le Qatar en Croatie à 18h.
Demain, à 18h, les Bleus feront leur entrée en lice face au Qatar, un adversaire qu’ils ont gagné 4 fois sur les 5 dernières rencontres. Diffusé en direct sur BeIN Sports, ce premier match sera l’occasion de confirmer la dynamique affichée lors de la préparation.
Au programme : une phase de groupes où les Français doivent faire figure de favoris face au Qatar, au Koweït et enfin à l’Autriche. L’objectif, pour les hommes de Guillaume Gille, est clair : faire mieux qu’en 2023, et la médaille d’argent après la finale perdue face au Danemark.
Alors rendez-vous dès demain pour suivre le début du mondial !
Le Mondial 2025 commence mardi et comme à son habitude, HandNews vous propose de passer en revue les joueurs à suivre lors de cette compétition. Tous participants à leur première compétition internationale (ou presque), auront-ils la même réussite que Simon Pytlick ou Juri Knorr qui étaient les rookies de l’édition 2023 et qui sont désormais tous des joueurs majeurs de grosses cylindrées européennes ?
Groupe E
Brésil
Tarcisio Freitas (Demi centre – Granollers- 24 ans)
Tarcísio Freitas est un demi-centre de 24 ans qui fait sensation sur les parquets espagnols depuis maintenant quatre saisons. Mesurant 1,93 m pour 97 kg et possédant un style assez explosif et percutant, il a débuté sa carrière professionnelle au Recoletas Atlético Valladolid, où il a évolué pendant trois saisons, devenant le deuxième meilleur buteur de l’équipe avec une moyenne de 3,36 buts par match et le quatrième meilleur passeur. Cet été, Freitas a rejoint le Fraikin BM Granollers, signant un contrat de deux ans avec le club catalan où il continue d’impressionner par sa vision du jeu et son efficacité offensive, confirmant son statut de joueur à suivre de près, surtout dans une équipe du Brésil orpheline de l’ancien chambérien Joao Silva, non sélectionné pour ce Mondial.
Guilherme Borges (Pivot – Istres – 25 ans)
À 25 ans, Guilherme Borges Moraes Silva est un pivot brésilien qui a débarqué cette année sur les parquets français. Après des passages remarqués au Handebol Clube Taubaté (Brésil) et surtout à l’Ademar León (Espagne) où il a réalisé trois saisons pleines à plus de 100 buts, il a rejoint Istres Provence Handball l’été dernier. En 14 matchs cette saison, il affiche déjà une efficacité redoutable avec 48 buts (70%) ce qui lui permet d’être le deuxième meilleur buteur de l’équipe dans le jeu. Son impact en attaque comme en défense devrait faire de lui le pivot N°1 du Brésil sur ce Mondial en l’absence du futur montpelliérain Rogerio Moraes pour ce Mondial.
Guilherme BORGES MORAES SILVA Istres – Crédit : Nicolas HERMITTE
Norvège
Kasper Lien (Ailier droit – Elverum – 23 ans)
À 23 ans, Kasper Thorsen Lien s’impose comme un ailier droit prometteur du handball norvégien. Évoluant actuellement au sein du club d’Elverom, il a fait ses débuts professionnels avec Sarpsborg IL, avant de rejoindre Halden Topphåndball en 2019, puis Elverum en 2021. Son gabarit d’arrière (1m94 pour 90kg) lui confère une présence physique notable lui permettant de défendre en numéro 2, très utile dans une sélection où les demi centres ne sont pas réputés pour leur défense. Auteur de quelques belles performances en Ligue des Champions il y a deux ans et de 6 buts inscrits contre Melsungen (actuellement en tête de la Bundesliga) en Ligue Européenne cette année, Kasper Lien démontre des qualités indéniables qui devraient à terme lui permettre de remplacer un Kristian Bjørnsen vieillissant (36 ans) sur l’aile droite norvégienne.
André Kristensen(Gardien – Sporting Portugal – 24 ans)
André Kristensen s’affirme d’année en année comme un gardien de but prometteur sur la scène internationale. Formé en Norvège, il a évolué au sein de clubs tels que ØIF Arendal et Drammen HK, avant de quitter la Norvège pour le Portugal et le Sporting CP en décembre 2022 suite au départ de Manuel Gaspar pour Nantes. Avec le Sporting, il a déjà enrichi son palmarès en remportant la Coupe du Portugal en 2023 et la Supercoupe du Portugal en 2024 en s’imposant rapidement comme un titulaire indiscutable. Très explosif et agile du haut de son mètre 92, il a mis en échec plusieurs équipes cette saison en Ligue des Champions, notamment lors de la victoire du Sporting contre le Paris Saint-Germain en novembre (39-28), où il a accumulé 19 arrêts. Sa progression constante lui a valu une sélection en équipe nationale norvégienne, avec laquelle il a été retenu pour ce Mondial 2025. Sans être encore une star, André Kristensen démontre un potentiel certain et devrait s’imposer comme une doublure fiable de Torbjorn Bergerud dans les cages norvégiennes.
Portugal
Joao Gomes (Arrière droit – Sporting Portugal – 22 ans)
Changement de sélection mais le décor reste le même. Parmi le sang neuf portugais, Joao Gomes, barré en sélection par la pépite Francisco Costa (qui détonne au niveau international depuis 3 ans mais n’a que 19 ans), devrait avoir l’occasion de se montrer : en l’absence de Belone Moreira, il sera le numéro 2 du frère Costa, rôle qu’il occupe déjà au Sporting Portugal. Du haut de son mètre 78, ce n’est clairement pas un arrière shooteur, mais son style à mi chemin entre Alex Dujshebaev et Miha Zarabec risque de faire chavirer plus d’une défense lors de ce Mondial.
Ricardo Brandao (Pivot – FC Porto – 20 ans)
Ricardo Brando est un autre jeune joueur qui devrait également jouer le rôle de doublure, cette fois au poste de pivot. Sans doute le meilleur pivot de la génération 2004-2005 (en rude compétition avec l’Espagnol de Granollers Victor Holguin), le joueur de Porto n’aura pas de voie simple pour creuser son trou entre Luis Frade et Victor Iturriza. Préféré à l’ancien montpelliérain Alexis Borges dans la sélection finale, le sélectionneur Paulo Perreira devrait néanmoins compter sur lui et mettre à l’épreuve du feu celui qui a été élu meilleur pivot du dernier Euro U20.
Ricardo Brandao, Portugal U20 (crédits Jurij Vodušek – Rokometna zveza Slovenije)
Diego Marques (Gardien – FC Porto – 20 ans)
Meilleur gardien de l’Euro U18 en 2022, il a été l’un des grands artisans, avec son compère Ricard Brandao, de la médaille d’argent du Portugal à l’Euro U20 l’été dernier . Déjà responsabilisé avec le FC Porto lors des matchs de Ligue des Champions la saison dernière, il est devenu le numéro 1 cette année à seulement 20 ans et il n’est pas étranger au fait que le FC Porto possède la meilleure défense du championnat portugais cette saison. Il devrait logiquement occuper le rôle de doublure de Gustavo Capdeville, le gardien du Benfica Lisbonne, lors de ce Mondial mais il y a fort à parier qu’on le retrouvera bien installé dans les cages lusitaniennes ces prochaines années.
Etats Unis
Benjamin Edwards (Demi centre – Veszprém – 18 ans)
Les Etats Unis étaient parvenus à remporter un match de poules contre le Maroc lors du Mondial 2023 mais cette année la tâche s’annonce bien plus ardue compte tenu de leurs adversaires. Mais ce n’est pas sans espoir pour le handball américain qui se développe petit à petit puisque cette année l’un des nouveaux venus dans la sélection américaine évolue à Veszprém ! Et il a même évolué aux cotés de Nedim Remili contre les Füchse Berlin…en match amical. Meilleur buteur de son équipe avec les U19 et les U21 lors des Mondiaux 2023, il est clairement le joueur programmé pour attirer la lumière lors des Jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles où il aura 22 ans. Il y a donc fort à parier que le sélectionneur Robert Hedin donne pas mal de temps de jeu à Benjamin Edwards pendant ce Mondial et ça vous donnera une excuse pour ne pas zapper si vous tombez sur un match des Etats Unis…
Groupe F
Japon
Naoki Fujisaka (Demi centre – Nippon Sport, 22 ans)
Malgré ses 22 ans et son statut de plus jeune joueur de sa sélection, Naoki Fujisaka est déjà un cadre de la formation d’Antonio Carlos Ortega. Cet été, le meilleur buteur du mondial U21 2023 a eu l’occasion de se dévoiler au grand public lors des Jeux Olympiques où il aura émerveillé les spectateurs de l’Arena Paris Sud de sa large palette de shoot et fait danser Gonzalo Perez de Vargas (Handnews y était, et s’était régalé). Le sélectionneur et ancien coach de Chartres Toni Gerona devrait logiquement le titulariser sur le poste de demi centre, est ce que ce sera suffisant pour que le Japon fasse mieux que sa 18ème place du Mondial 2021 ? L’avenir le dira mais au moins on ne devrait pas s’ennuyer en regardant le Japon jouer.
Naoki Fujisaka, Japon (crédits IHF)
Espagne
Petar Cikusa (Demi centre/arrière gauche – 19 ans – Barcelone), Victor Romero (Pivot – 20 ans – Granollers), Djordje Cikusa (Arrière droit – 19 ans – Montpellier), Ian Barrufet (Ailier gauche – 20 ans – Melsungen),
On ne va pas tous vous les faire un par un, mais sachez le, la génération dorée de l’Espagne arrive. Lors du mondial 2025, la génération qui pourrait porter l’Espagne ces 15 prochaines années devrait faire, ensemble, ses premiers pas chez les A. Si Petar Cikusa a pris de l’avance grâce à ses prouesses à Barcelone, ses partenaires de sélections jeunes Victor Romero (pivot, Granollers), Javier Rodriguez (pivot, Barcelone), Ian Barrufet (ailier gauche, Melsungen) et son frère Djordje Cikusa (arrière droit, Montpellier), figurent dans une liste des 18 extrêmement rajeunie où Alex Dujshebaev et Gonzalo Perez de Vargas font figure de dinosaures. Ensemble, ces joueurs sont sur 3 médailles d’or en 3 ans lors de leurs sélections jeunes, et n’ont connu leur première défaite en compétition officielle que cet été, contre le Portugal de Ricardo Brandao et Diego Marques. Cet armada de grand talent, si elle a encore une breloque à décrocher ensemble lors du mondial U21 l’été prochain, espère bien montrer d’ores et déjà ce qu’elle vaut au niveau supérieur.
CIKUSA JELICIC (Montpellier HB)
Suède
Fabian Norsten (Gardien – 24 ans – Aalborg)
A 24 ans, Fabian Norsten a déjà tutoyé le plus haut niveau européen puisqu’il était la doublure de Niklas Landin lors du Final4 de Ligue des Champions la saison dernière lorsque Aalborg a échoué à un petit but de Barcelone en finale. Le gardien suédois avait débuté sa carrière professionnelle avec un titre de meilleur gardien de l’Euro U18 en 2018, le mettant immédiatement sur le radar des clubs européens. Il rejoindra finalement Gummersbach à l’été 2022 où il ne restera qu’une saison avant de céder aux sirènes d’Aalborg et de son projet ambitieux. Lors de ce Mondial, il sera en concurrence avec Andreas Palicka et Tobias Thulin, trois gardiens avec de grosses références en club, permettant à la Suède de pouvoir dormir sur ses deux oreilles malgré des soucis défensifs de dernière minute avec les blessures des pivots Max Darj et Oscar Bergendahl, forfaits pour le Mondial.
Kauldi Odriozola, l’ailier droit de l’Espagne et du HBC Nantes, s’est blessé ce we lors du match de préparation au Mondial face à la Norvège. Le joueur basque s’est fait une déchirure musculaire à la jambe qui va l’empêcher de participer au Mondial qui débute ce mardi, ce qui constitue une perte majeure pour l’équipe espagnole de Jordi Ribeira.
Pour combler son absence, Carlos Álvarez, joueur de l’Ademar León, a été appelé pour intégrer l’équipe nationale alors que l’ailier droit du PSG Handball, Feran Solle, avait déjà été appelé à la rescousse pour substituer Aleix Gomez de Barcelone, lui-aussi blessé. L’Espagne est placée dans le groupe F du Mondial à Oslo en Norvège. Elle affrontera la Suède, le Japon et le Chili.
Edmilson ARAUJO Istres – Crédit : Nicolas HERMITTE
Prenant de plus en plus de poids sur la scène internationale depuis 2020, la sélection cap-verdienne dévoile une liste intéressante, avec quelques noms familiers.
Ayant même remporté le premier match de leur histoire lors du Mondial 2023, les Cap-Verdiens espèrent vivre une compétition sans de nouvelles histoires rocambolesques, espérant ainsi passer de nouveau au tour principal.
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