Demi-centre incontournable du Paris Saint-Germain, Luc Steins s’apprête à affronter l’équipe de France, une expérience particulière pour le virevoltant néerlandais, habitué à évoluer aux côtés de certains de ses futurs adversaires.

Quelques minutes après la victoire au buzzer face à la Macédoine du Nord, où il a été élu MVP, Luc Steins se confie sur cette confrontation à venir face à l’équipe de France: « C’est spécial parce que je connais bien ces joueurs. Mais une fois sur le terrain, ce sera un match comme les autres, et on donnera tout pour rivaliser. »

Une confrontation de styles

Face à une équipe de France réputée pour sa puissance physique et son expérience, Steins mise sur les atouts des Pays-Bas : la vitesse et l’agilité : « Le rapport de force sera clairement en leur faveur, ils ont des gabarits impressionnants. Mais nous, on doit jouer sur notre rapidité, trouver des espaces et imposer notre style. »

Avec sa sélection comme au PSG, Luc Steins joue beaucoup : “C’est dur d’enchaîner 60 minutes à chaque match, mais j’adore ça. À Paris, je suis habitué à jouer un rythme soutenu, et notre staff médical fait un travail incroyable pour nous aider à récupérer. Jouer autant, c’est ce qui me motive. Et quand tu affrontes une équipe comme la France, tu veux forcément donner tout ce que tu as. »

Une occasion unique pour les Pays-Bas de briller

Le demi-centre d’1m73 sait que le défi sera immense, mais il aborde la rencontre avec humilité : « La France est l’une des meilleures équipes du monde. On sait que ce sera très compliqué, mais c’est aussi une opportunité de progresser et de montrer ce dont on est capables. On n’a pas souvent l’occasion de jouer contre des grosses nations. Ce Mondial est une chance de mesurer notre progression face aux meilleurs.« 

Au-delà de l’enjeu personnel, Luc Steins reste concentré sur les objectifs de son équipe nationale. « Pour nous, le plus important, c’est de continuer à progresser et d’aller le plus loin possible. Chaque match est une étape pour grandir en tant qu’équipe. »

Le Portugal et la Suède se neutralisent (37-37), pendant que la Norvège renverse l’Espagne et que l’Islande s’impose face à l’Égypte.

Le club de Chartres a annoncé, par le biais d’un communiqué, la prolongation de son entraîneur principal, Nebojsa Stojinovic, et de son adjoint, Amor Khedira, jusqu’en 2027. 

Arrivé en 2020, Nebojsa Stojinovic est à la tête de l’équipe professionnelle en Starligue depuis près de deux saisons. « Il est essentiel de poursuivre le travail entamé ici. Nous avons vu des progrès cette saison, et je suis heureux de pouvoir continuer à contribuer à l’évolution du club », a-t-il déclaré. Stojinovic vise désormais à installer Chartres parmi les meilleures équipes, avec l’ambition de se rapprocher du top 6 dans les prochaines années.

De son côté, Amor Khedira, présent depuis 2021 en tant que préparateur physique et maintenant entraîneur adjoint, exprime son attachement au club : « Cette prolongation symbolise la confiance de la direction, mais aussi un vrai sentiment d’appartenance à la famille du C’CMHB. »

Le Comité de Direction du club a salué cette prolongation, soulignant que Stojinovic et Khedira sont des atouts essentiels pour l’avenir du C’Chartres. « Leur expertise et leur capacité à fédérer sont déterminantes pour réussir nos ambitions. Cette prolongation témoigne de notre confiance dans leur travail et notre volonté de progresser ensemble », ont-ils précisé.

À l’aube d’une rencontre qualificative, pour les quarts de finale face aux Pays-Bas de Luc Steins, Guillaume Gille et Luka Karabatic font le point sur la forme de l’équipe de France, après les quatre premiers matchs et sur ce qui les attend.

Après avoir battu la Hongrie, une des équipes les plus lourde du tournoi, les Bleus affrontent demain les Pays-Bas, une équipe avec un style de jeu opposé basé autour de la vitesse. Pour Guillaume Gille, le véritable enjeu contre les Néerlandais réside dans la capacité des Bleus à maîtriser leur propre jeu tout en s’adaptant aux spécificités de leur adversaire. « C’est toujours un savant mélange à trouver. Il faut poser des problèmes à l’adversaire sans nous déséquilibrer nous-mêmes. Luc Steins est un facteur clé. Il crée des espaces grâce à sa vitesse et attire les défenseurs, libérant ainsi des occasions pour ses coéquipiers. Et, on le sait pour les « gros » en défense, c’est pas le plus facile à défendre », ajoute le sélectionneur.

Les Bleus en cas de résultat positif décrocheraient une place en quart de finale. « C’est notre objectif principal. Nous sommes concentrés sur cette rencontre, et la performance collective devra être irréprochable pour battre cette équipe imprévisible », insiste Gille.

Pour Luka Karabatic, ancien capitaine de l’équipe, l’ambiance dans laquelle se jouent les matchs, souvent décevante avec des tribunes peu remplies, n’entame en rien la motivation des Bleus. « On se rend tous compte de la chance qu’on a de porter ce maillot. Peu importe l’affluence, l’engagement est total », assure le capitaine. Il met également en avant l’importance du travail défensif, notamment avec des joueurs comme Ludovic Fabregas et Karl Konan : « Nous travaillons beaucoup en amont des matchs, avec des échanges constants pour harmoniser nos positions et nos choix tactiques. »

Le capitaine, qui a transmis son brassard à Ludovic Fabregas, se dit désormais libéré de ce poids. « Cela me permet de prendre du recul et de voir la compétition sous un autre angle. Ludo s’en sort très bien, c’est naturel pour lui », explique Karabatic. « Cette équipe a un potentiel énorme. Avec la détermination dont nous faisons preuve, je suis convaincu que nous irons loin. »

À Varaždin, A.F

Avec l’imminence d’un heureux événement dans la famille de Kevin Moller, gardien de but de Flensburg, le sélectionneur danois Nikolaj Jacobsen a pris les devants en convoquant Jannick Green en tant que solution de secours. Le portier du PSG rejoindra le camp danois à Herning ce mercredi après-midi, prêt à intervenir si Kevin Moller devait s’absenter pour accompagner sa femme lors de son accouchement.

Pour l’instant, le duo Moller–Emil Nielsen continue d’assurer la défense des cages danoises, et aucune modification n’est prévue dans la composition officielle de l’équipe. Cependant, Jacobsen préfère anticiper toute situation imprévue : « Nous approchons de la date d’accouchement, et il est désormais crucial d’être prêts. Jannick est à Paris, ce qui complique sa venue en urgence si besoin. Mieux vaut donc l’intégrer dès maintenant », explique le sélectionneur. Le technicien danois se réjouit de pouvoir compter sur l’expérience et le talent de Jannick Green. « C’est un luxe d’avoir un gardien aussi expérimenté et performant disponible en cas de besoin. »

Âgé de 36 ans, Jannick Green, qui évolue au Paris Saint-Germain, a déjà 139 sélections avec le Danemark. Sa dernière apparition sous le maillot national remonte à l’automne 2022.

À Varaždin, A.F

Le HSG Wetzlar annonce que son coach Frank Carstens quittera ses fonctions à la fin de la saison. Son successeur sera le Serbe, Momir Ilic, âgé de 43 ans. Il va connaître une nouvelle expérience en tant qu’entraîneur, après son passage à Veszprém entre 2021 et 2024, remportant deux titres nationaux et deux victoires en SEHA-Liga. L’ancien international serbe va retrouver un championnat qu’il connaît bien après avoir joué en Allemagne entre 2006 et 2013 à Gummersbach et à Kiel.

“Momir a une expérience impressionnante en tant que joueur et est déterminé à prouver ses compétences en tant qu’entraîneur en Bundesliga, déclare Björn Seipp, directeur général du club. Nous sommes ravis qu’il ait choisi notre club malgré plusieurs autres offres.”

Ilic, qui prendra ses fonctions en juillet 2025, ajoute : “C’est un honneur de rejoindre ce club avec une telle tradition. Je suis impatient de jouer un handball moderne et dynamique, qui divertira les fans tout en nous rendant plus compétitifs.”

Le HSG Wetzlar est actuellement 14e en Bundesliga.

Karim et Raouf Gasmi, seule paire d’arbitres française présente au Mondial, entament leur aventure avec la rencontre entre la Norvège et le Brésil. Ce match, disputé à la Unity Arena d’Oslo, est historique pour la Norvège, qui accueille pour la première fois une compétition de cette envergure sur son sol.

Les Scandinaves, finalistes en 2017 et 2019, visent haut après des quarts de finale décevants lors des deux dernières éditions. Jouer à domicile galvanise l’équipe, comme l’exprime leur star Sander Sagosen : “Jouer ici, chez nous, dans un Mondial, c’est grand, c’est fantastique !” Avec un public acquis à leur cause, l’objectif est clair : ne laisser aucune chance à leurs adversaires.

Face à eux, le Brésil cherchera à créer la surprise, malgré l’incertitude concernant la forme de leur arrière gauche Bryan Monte da Silva, blessé récemment. Les Sud-Américains, habitués aux défis, avaient tenu tête à l’Espagne en 2021 lors de leur premier match du tournoi.

À Poreč, A.F

Deuxième jour du tour préliminaire du Mondial 2025, aujourd’hui, 8 matchs sont à jouer dans 3 pays différents et 4 villes distinctes. Parmi ces rencontres, la Croatie et la Norvège débutent leur tournoi devant leurs supporters.

La Norvège, co-organisatrice du tournoi, entame son tournoi à domicile contre le Brésil. Ce match, disputé à la Unity Arena d’Oslo, est chargé d’émotion pour une équipe qui rêve de décrocher son premier titre mondial après deux finales perdues en 2017 et 2019. Le Brésil, champion sud-américain, pourrait, cependant, venir jouer les trouble-fêtes dès l’entame de la compétition. La rencontre sera officiée par… une paire française, Karim et Raouf Gasmi.

De son côté, la Croatie, autre pays hôte, fera son entrée en lice à Zagreb face à Bahreïn. Avec le soutien de milliers de supporters dans l’Arena Zagreb, les Croates espèrent débuter leur compétition de la meilleure manière. Historiquement solide dans les grandes compétitions, la Croatie a à cœur de revenir sur le devant de la scène après des résultats décevants, à l’instar du dernier tournoi olympique, l’été dernier.

• Groupe A, Herning (Danemark) : 18h – République tchèque/Suisse ; 20h30 – Allemagne/Pologne.
• Groupe D, Varaždin (Croatie) : 18h- Pays-Bas/Guinée ; 20h30 – Hongrie/Macédoine du Nord
• Groupe E, Oslo (Norvège) : 18h – Portugal/Usa ; 20h30 – Norvège/Brésil.
• Groupe H, Zagreb (Croatie) : 18h – Égypte/Argentine ; 20h30 – Croatie/Bahreïn.

À Poreč, A.F

Après un premier succès maîtrisé face au Qatar (37-19), les Bleus, satisfaits de leur prestation, se veulent rassurant pour la suite de la compétition. 

Retrouvez les réactions de Rémi Desbonnet, Guillaume Gille et Thibaud Briet après cette première victoire face au Qatar. 

Interrogé sur le déroulement de la rencontre, Rémi Desbonnet s’est montré satisfait : “Oui, très content. C’est une super entrée en matière, on gagne sur un très beau score. Tout le monde a pu participer au match, rentrer dans sa compétition et être performant. On pouvait difficilement vouloir mieux pour un premier match.”

Comme à Strasbourg, les Bleus ont montré une grande rigueur défensive, combinée à une capacité à relancer rapidement. Une stratégie parfaitement exécutée selon le gardien tricolore : “En tout cas, on veut que ce soit une de nos forces : capable de défendre très fort et de se projeter vers l’avant. On l’a très bien réussi ce soir. Ce n’était pas évident de se mettre dans le rythme avec une équipe qui essaie justement de ne pas lancer la rencontre dans un rythme fou. Ils savaient qu’on était très bons là-dedans. On a su très bien le faire.”

Guillaume Gille a insisté sur l’importance de bien débuter la compétition : “C’était important de bien rentrer dans cette compétition, de permettre à chacun de trouver des repères, de se libérer dans cette entame de mondial. Notre sérieux en défense a été la base de la construction de ce match et de cet écart qui nous a permis aussi de courir, d’être efficace sur le grand espace. C’est une belle entame.”

“C’est important qu’en tant que groupe qu’on laisse ce qu’il s’est passé aux Jeux Olympiques derrière nous et de se concentrer sur cette compétition le mondial. L’objectif est clair : devenir meilleur match après match, et ça commençait face au Qatar”, Thibaud Briet

En plus de la victoire, l’un des objectifs de ce premier match était de permettre à tous les joueurs de s’exprimer : “Le but, était de gagner. Et si, en plus, on pouvait permettre à chacun de rentrer dans sa compétition, d’avoir un peu de temps de jeu, de prendre ses marques dans cette salle, c’était tout bénéf’. Aujourd’hui, je crois qu’on a rempli le contrat. Ce n’est qu’un premier pas, mais un bon premier pas. » 

Malgré la satisfaction générale, Guillaume Gille a relevé quelques points d’amélioration, notamment une baisse de régime au cours de la seconde période : “Oui, on a raté. Pas seulement sur les ailes, mais aussi à beaucoup d’endroits sur le terrain, dans un laps de temps assez court. Ces échecs consécutifs ont permis au gardien adverse de monter en confiance et nous ont plongés dans un temps faible. Mais cela fait partie des histoires des matchs.”

Concernant Elohim Prandi non-inscrit sur la feuille de match aujourd’hui, le sélectionneur s’est voulu rassurant : « Il avance. Il s’entraîne normalement avec nous, mais il manque encore de repères collectifs pour qu’on puisse avancer. Chaque jour qui passe lui permet de se rapprocher un peu plus du retour sur le terrain.”

À Poreč, A.F

Entrée en matière réussie pour les hommes de Guillaume Gille avec une grosse performance défensive, emmené par un Rémi Desbonnet MVP et un Thibaud Briet chirurgical, victoire 37-19.

Début du Mondial à Poreč, en Croatie, avec un duel entre la France et le Qatar. Pour ce remake de la finale de 2015, Guillaume Gille a décidé de se passer d’Elohim Prandi et Charles Bolzinger, qui assisteront à la rencontre depuis les tribunes.

Pour pallier l’absence d’Elohim Prandi, c’est Thibaud Briet qui débute au poste d’arrière gauche, tandis que Melvyn Richardson prend place de l’autre côté. La rencontre démarre sur les chapeaux de roues avec un premier arrêt de Rémi Desbonnet, suivi – comme souvent – d’une contre-attaque conclue par Benoît Kounkoud. Si le sélectionneur qatari, Vujovic Veselin, a annoncé que ce n’était pas le match le plus important, son équipe, emmenée par Rafael Capote, déjà présent il y a 10 ans, répond présente en ce début de match (2-1, 7’). Le défenseur Karl Konan, déjà auteur de deux contres, se mue en buteur après avoir récupéré la balle, offrant le premier break de la rencontre (5-2, 9’).

Si le Qatar semble déjà décroché au score, son gardien, Anakin Sulijakovic, est bien dans son match (8-4, 15’). La défense et le jeu rapide des Bleus poussent les Qataris à la faute. À dix minutes de la mi-temps, les Français comptent déjà six buts d’avance (12-6, 20’). Malgré quelques échecs au tir, les Bleus, livrent une première mi-temps intéressante et se mettent dans les meilleures dispositions pour la seconde période, à noter les belles performances de Thibaud Briet (7/9), Karl Konan et Rémi Desbonnets (18-10, 30’).

Les Bleus déroulent

Sur la même dynamique que lors du premier acte, les Bleus enchaînent avec des pièges défensifs et un jeu rapide très bien géré (21-12, 36’). La barre des 10 buts d’écart est désormais franchie, permettant d’aborder la fin de la rencontre avec sérénité. Avec la rentrée de l’ex-capitaine Luka Karabatic pour les phases défensives, tous les joueurs de champ ont participé à cette rencontre (23-13, 41’).

À l’aube du dernier quart d’heure, les Bleus dominent largement, à l’image de Luka Karabatic qui s’impose dans la défense qatarie (28-17, 47’). La sélection tricolore déroule en fin de match, n’ayant encaissé que 18 buts à cinq minutes du terme (32-18, 54’). Samir Bellahcene, entré en jeu à la 45’ minute, poursuit sur la bonne lancée de Rémi Desbonnet.

La France signe une belle entrée dans ce Mondial avec une performance sérieuse et maîtrisée (37-19, score final).

À Poreč, A.F

Guillaume Gille a dû faire des choix pour réduire son groupe de 18 joueurs à 16 – limite numérique sur une feuille de match – pour l’entrée en lice des tricolores dans le mondial face au Qatar. Le sélectionneur des Bleus a décidé de se passer d’Elohim Prandi, encore trop juste physiquement malgré son retour à la compétition vendredi dernier face au Portugal, lors du Tournoi de France.

L’autre joueur écarté pour ce match est Charles Bolzinger, une décision donnant un premier indice sur la hiérarchie des gardiens dans l’esprit de Guillaume Gille.

À Porec, A.F

Ce soir, à Poreč, en Croatie, la France affronte le Qatar dans le cadre du Mondial 2025. La rencontre sera arbitrée par Andrej Budzák et Michal Záhradník, un duo d’arbitres slovaques habitué aux compétitions internationales de jeunes. Ils sont la première paire slovaque à officier lors d’un Mondial masculin depuis plus de dix ans.

À quelques heures de leur entrée dans le Mondial 2025, l’équipe de France s’apprête à affronter le Qatar à Poreč, en Croatie. Après leur élimination en quarts de finale des Jeux olympiques de Paris, les hommes de Guillaume Gille arrivent avec une soif de revanche et l’ambition de conquérir une septième étoile. 

Avec six titres mondiaux au compteur, dont le dernier remporté en 2017, la France reste la nation la plus titrée de l’histoire du handball masculin. Depuis 2015, les Bleus se sont systématiquement hissés dans le dernier carré des Championnats du monde, décrochant trois médailles lors des quatre dernières éditions : l’or en 2017, le bronze en 2019 et l’argent en 2023.

Le remake de la finale 2015 contre le Qatar se déroule dans la Zatica Arena de Poreč, un lieu connu des joueurs français ; c’est dans cette salle que les Bleus avaient entamé l’Euro 2018 avec une victoire mémorable contre la Norvège (32-31). Parmi les joueurs présents lors de cette compétition, cinq figurent encore dans l’effectif actuel : Dika Mem, Nedim Remili, Nicolas Tournat, Romain Lagarde et Luka Karabatic. 

Ce match d’ouverture sera également l’occasion pour certains joueurs de franchir des caps symboliques. Melvyn Richardson pourrait célébrer sa 100e sélection en bleu, tandis qu’Elohim Prandi devrait honorer sa 50e cape. Aymeric Minne, auteur de 98 buts en équipe de France, pourrait de son côté dépasser la barre des 100 réalisations.

Le rendez-vous est fixé à 18h, pour une rencontre qui donnera le ton de ce Mondial 2025. Les Bleus, portés par leur palmarès et leur ambition, espèrent briller dès leur entrée en lice.

À Poreč, A.F

Après l’officialisation des départs de plusieurs joueurs, le MHB a dévoilé aujourd’hui les noms de ses recrues pour la saison 2025-2026. Une annonce attendue par les supporters, tant ces noms circulaient dans les rumeurs depuis plusieurs semaines. Le club héraultais a donc confirmé les arrivées de Léo Plantin, Benjamin Richert, David Balaguer et Jack Thurin. Les quatre joueurs ont signé un contrat les liant au club jusqu’en 2028.

Alors que Montpellier reste toujours en course dans toutes les compétitions auxquelles il participe, un nouveau cycle se confirme. Ce cycle avait été amorcé l’an dernier avec le départ de l’emblématique Patrice Canayer. Avec les multiples annonces de départs déjà officialisés, une refonte de l’effectif était donc devenue une nécessité, et les dirigeants du MHB ont fait le choix de recruter auprès des clubs phares du championnat français.

Le premier renfort à l’aile gauche est donc Léo Plantin, jeune joueur prometteur du PSG, fils du champion du monde 2001, Stéphane Plantin et actuel coach de Paris 92 en Ligue Butagaz Energie. À ses côtés débarque son coéquipier l’ailier droit, David Balaguer, lui, apportera toute son expérience. Le MHB poursuit également ses recrutements de cadors de Starligue avec l’arrivée de Benjamin Richert, récemment sélectionné en équipe de France, qui viendra de Chambéry. Enfin, Montpellier mise sur le joueur suédois très prometteur en la personne de Jack Thurin, arrière droit, déjà vice-champion du monde en 2021 et acutel meilleur buteur d’Aalborg en Ligue des Champions. Tous ont paraphés un contrat avec le club jusqu’en 2028.

Après deux victoires à Strasbourg durant le tournoi de France, le grand rendez-vous approche pour l’équipe de France. À partir de demain, les Bleus débuteront leur parcours au championnat du monde, contre le Qatar en Croatie à 18h.

Demain, à 18h, les Bleus feront leur entrée en lice face au Qatar, un adversaire qu’ils ont gagné 4 fois sur les 5 dernières rencontres. Diffusé en direct sur BeIN Sports, ce premier match sera l’occasion de confirmer la dynamique affichée lors de la préparation.

Au programme : une phase de groupes où les Français doivent faire figure de favoris face au Qatar, au Koweït et enfin à l’Autriche. L’objectif, pour les hommes de Guillaume Gille, est clair : faire mieux qu’en 2023, et la médaille d’argent après la finale perdue face au Danemark.

Alors rendez-vous dès demain pour suivre le début du mondial !

Le programme TV.

À Poreč, A.F

En difficulté en première période face à une belle équipe istréenne, Aix a su renverser la vapeur et s’impose finalement (24-27). Les joueurs du PAUC concluent l’année sur une victoire, laissant Istres dans la zone rouge.

Après sept minutes, les deux clubs du sud de la France font jeu égal (4-4). Les gardiens, Jože Basnik (11 arrêts) et Romain Mathias, montent ensuite en puissance, empêchant Istres de creuser l’écart au score (5-4, 15’). Une séquence peu ordinaire s’ensuit : en sept minutes, un seul but est inscrit.

Si le PAUC reste en difficulté, le promu, lui, prend son envol grâce, en partie à son jeu rapide (8-4, 17’). Aix parvient néanmoins à se ressaisir. Éric Forets fait appel à ses joueurs de rotation pour limiter l’écart avant la pause. Mais côté istréen, un homme fait la différence : le gardien Romain Mathias (9 parades), en grande forme. À la fin d’une première période peu prolifique, Istres rentre aux vestiaires avec une avance de deux longueurs face à Aix (10-8, 30′).

Aix pousse, Istres résiste

Les joueurs istréens jouent crânement leur chance et ressortent des vestiaires avec les mêmes ambitions : bien finir l’année et sortir de la zone rouge (14-11, 35’). Jože Basnik, déjà auteur de quatre parades en seconde période, et le jeune Eliott Desblancs (5 buts), en feu ce soir, permettent au PAUC de recoller au score et de remettre les compteurs à zéro à 15 minutes du terme (16-16, 45’). Une relance de Romain Mathias vers l’autre homme fort des violets, Josep Folques (8 réalisations), redonne de l’air à Istres (19-17, 48’). Mais Ai x n’abdique pas et une réalisation de Ian Tarrafeta offre pour la première fois de la rencontre l’avantage aux Aixois (20-21, 52’).

Dans le money-time, Istres peine à trouver des solutions en attaque. Les tirs sont forcés, et les pertes de balles s’accumulent (21-24, 58’). Malgré une équipe istréenne qui lutte jusqu’au bout, l’écart de trois buts se maintient. Le PAUC termine l’année sur une victoire (24-27, score final).